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Les métiers au contact des animaux - Partie 1B : les autres métiers de soins aux animaux

Toiletteur

Le toiletteur effectue les soins nécessaires à l'hygiène, à l'entretien ou à la remise en forme d'animaux domestiques et de compagnie. Il baigne, peigne, tond et épile des animaux de compagnie de toutes races suivant les standards en vigueur ou le désir des clients. Il veille à la propreté et à l'hygiène du matériel et du salon de toilettage. Il assure également l'accueil des clients, prépare les dossiers et répond au téléphone.

Le toiletteur peut exercer en clinique, en cabinet vétérinaire ou être indépendant dans un salon de toilettage. Le toiletteur ne doit pas outrepasser ses compétences : il n'a pas à soigner les plaies, les abcès, les saignements, ni à administrer de médicaments. Il réalise cependant des soins d'hygiène cosmétiques tels que le nettoyage auriculaire, le nettoyage oculaire, la vidange des glandes anales.

Le toilettage à domicile est une activité qui se développe de plus en plus, particulièrement en zone rurale.

Ce métier où l'on est souvent debout nécessite robustesse et bonne santé, sympathie pour les animaux, tout en douceur et fermeté. L'allergie aux poils de chien ou de chat pourrait être contre-indication.

Études/formation

Le titre de toiletteur canin est reconnu par l'Etat et par la profession. Il valide une formation théorique et pratique en 2 ans préparée en apprentissage ou avec un contrat de professionnalisation (fin de classe de 3°).

Salaire

Le salaire d'un toiletteur débutant est celui du SMIC ; à son compte le toiletteur peut gagner 1500 à 1700 € par mois.

Soigneur

Le soigneur animalier s’occupe au quotidien d’animaux familiers ou exotiques, apprivoisés ou sauvages, dans un zoo, un parc aquatique, une animalerie, un refuge ou une clinique vétérinaire. Il prépare et distribue la nourriture aux animaux et assure la propreté de leur lieu de vie (cages, enclos, espaces ouverts, bassins, aquariums…) en respectant les règles d’hygiène et de sécurité. Il enlève le fumier et les déjections, renouvèle les litières.

Il brosse les pelages, taille les griffes et se charge des petits soins : pesée, suivi de l'état de santé, détection de problèmes… Pour cela, il doit connaître le comportement animal et les méthodes de contention.

Il assure aussi le suivi des reproductions, des naissances et des décès. Il consigne toutes ces observations dans un carnet. Parallèlement, il fait l’inventaire des stocks de nourriture, de médicaments et du matériel. Il participe également aux déplacements des animaux d'un lieu à un autre et à la sécurité des visiteurs.

Passionné par les animaux, le soigneur animalier doit faire preuve de résistance physique et psychologique. Il sait travailler en équipe et garder son sang-froid face à toutes les situations. Il doit être observateur de tout changement de comportement des animaux, sûr de lui mais très vigilant, en agissant avec des gestes doux et précis pour ne pas faire peur aux animaux.

Ce métier attire de nombreux postulants, mais il offre malheureusement peu de débouchés.

Études/formation

Aucun diplôme n'est réellement exigé mais les parcs animaliers privilégient les personnes issues de centres de formation professionnelle proposant une formation de soigneur animalier :

Certification soigneur animalier d’établissements zoologiques : CFAA du Lot, à Gramat (46). Préparation en alternance. Conditions : 18 ans, CAP, petite expérience du soin aux animaux.
Formation animalier en parc zoologique : MFR de Carquefou (44). Conditions : niveau CAP, être en rupture de scolarité ou inscrit à Pôle Emploi. Contrat de professionnalisation possible.
Spécialisation soigneur animalier : CFPPA du Loir-et-Cher, à Vendôme (41). Conditions : titulaire du bac S ou STAV, ou du BTSA GPN (gestion et protection de la nature) de préférence, expérience professionnelle.

Avec de l’expérience et une formation complémentaire, un soigneur animalier peut devenir chef soigneur dans un zoo, responsable animalier dans un parc privé, auxiliaire vétérinaire ou encore vendeur en animalerie.

Salaire

Le salaire d'un soigneur animalier débutant est le SMIC.

Palefrenier

Le palefrenier assure les soins quotidiens aux chevaux : pansage, tonte, toilettage, soins des pieds… Il sort chaque jour le cheval du box pour le travailler ou le faire détendre dans un paddock. Il prépare le cheval pour celui qui va le monter et s’occupe de l’entretien du matériel (selle, filet, mors, sangles, couvertures…).

Il veille au comportement de l’animal et à ses problèmes de santé : boiterie, appétit, blessure…

Il est capable d’effectuer les premiers soins : prise de température, nettoyage d’une plaie, administration de médicaments.

Il assure l’entretien des écuries (nettoyage, rangement, désinfection, changement des litières, état des abreuvoirs). L’entretien de la pâture, des paddocks et du manège d’un centre équestre lui incombe également.

Le travail du palefrenier commence à l’aube, (souvent en plein air), y compris les dimanches et jours fériés s’il est de service. Le palefrenier-soigneur exerce dans un haras, un centre équestre, pour une écurie de compétition ou un éleveur privé.

Etudes/formation

On peut devenir palefrenier en se formant auprès d’un employeur. Cependant des formations professionnelles agricoles diplômantes existent :

CAPA soigneur d’équidés,
BEPA travaux en exploitations d’élevage. L’accès à ce BEPA se fait par la seconde professionnelle productions animales et après un CAP,
Bac Pro conduite et gestion des entreprises hippiques.

Avec de l’expérience professionnelle, le palefrenier-soigneur peut diriger une équipe en tant que palefrenier-chef. Il peut se spécialiser dans une tâche précise avec une formation complémentaire (inséminateur, éleveur) ou s’orienter vers des activités du tourisme équestre.

Salaire

En tant que débutant le salaire du palefrenier est de l’ordre du SMIC.

Animalier de laboratoire

L’animalier de laboratoire travaille pour la recherche médicale, pharmaceutique et biologique qui utilise des animaux pour expérimentation. Il veille sur la santé, la nourriture, la propreté et le confort des animaux. Il participe à la préparation des expériences. Il s’occupe la plupart du temps de rats, de souris, de lapins, d’hamsters ou de cochons d’Inde mais également parfois d’insectes, de poissons, d’oiseaux ou d’abeilles. L’animalier assure le nourrissage, les soins les plus courants, l’entretien des litières, des enclos, des aquariums et surveille la reproduction. Il pratique parfois des prises de sang ou des prélèvements. Il participe aux autopsies.

Des qualités d’observation du comportement animal sont essentielles pour exercer ce métier. Mais l'animalier de laboratoire doit apprendre à ne pas trop s'attacher aux animaux qui sont destinés à être objet d’expériences.

Dans les animaleries de laboratoires de recherche médicale ou pharmaceutique les horaires de travail sont généralement réguliers et non décalés.

Etudes/formation

Il existe deux diplômes spécifiques :

Bac Pro technicien en expérimentation animale,
Bac Techno STAV (sciences et technologie de l'agronomie et du vivant).          

L’animalier de laboratoire peut changer de secteur d’activité et s’orienter vers le métier d’auxiliaire vétérinaire, de soigneur animalier ou dans la vente animalière (bac professionnel technicien-conseil vente en animalerie). Il peut aussi devenir taxidermiste.

Salaire

Un jeune sortant de formation est embauché au SMIC.

Taxidermiste (« empailleur »)

Le taxidermiste est chargé de rendre l’apparence du vivant à la dépouille d’un animal, en vue de sa conservation ou de son exposition. Il travaille pour des musées ou pour des particuliers naturalistes ou collectionneurs (trophées de chasse), dans un objectif scientifique, pédagogique ou artistique.

Pour cela il retire la peau de l’animal pour la faire tanner pendant 8 à 10 jours. Il ajuste ensuite la dépouille sur un mannequin pour refaire prendre forme à l’animal et fait sécher la peau pendant 1 à 3 mois. C’est un métier qui nécessite culture, connaissances anatomiques, habilité, observation et goût artistique.

Le taxidermiste travaille à son compte ou pour un musée mais le rythme de travail est très irrégulier. Il existe 400 taxidermistes en France dont une petite centaine sont salariés.

Etudes/formation

Il existe un seul diplôme qui se prépare en apprentissage : le CAP de taxidermiste au CFA La Noue en Bourgogne.

Salaire

Le salaire d’un taxidermiste salarié débutant est de 1 500 € brut par mois.